Bienvenue sur Les Cahiers du Vin Cacher, le blog de Wyyne.com, premier specialiste du vin casher

Le vin cacher (vin casher) compte, depuis quelques années, de plus en plus de bons vins, grands crus casher et autres grands noms... c'est un fait ! Il est néanmoins souvent difficile de les trouver. Et pour cause, les 1500 vins cacher français dans les rayons, rendent l'achat hésitant et souvent compliqué.
C'est pour cette raison que nous avons décidé de vous proposer ce blog, et d'échanger avec vous...

mercredi 5 décembre 2007

Quelle différence entre le vin cacher et le vin "normal" ?

Une question que me posaient aujourd'hui plusieures personnes de la pépinière dans laquelle Wyyne est hébergé. Une réponse qui peut aller du plus simple au plus compliqué. N'étant moi-même ni Shomer ni Rabbin, je propose d'apporter une réponse simple et claire à cette question.

Dans la religion juive, le vin est philosophiquement associé à la pratique religieuse (Kiddouche de Shabbat, offices religieux, célébrations de naissances, de mariages...). Pour cette raison, le vin cacher se doit d'être produit par des personnes pratiquantes respectant scrupuleusement les lois de la Torah. Aussi, qui souhaitera produire du vin cacher aura besoin d'une certification cachère (Beth Din de Paris, de Strazbourg, de Marseilles.....) et de délégués rabbiniques : "Les Shomrim".
Le producteur, une fois la récolte des grappes effectuées confiera l'ensemble des interventions à ces derniers (pressurage des raisins, sous-tirage des jus, filtration, passage au froid, prise d’échantillon, ouverture et fermeture des cuves, mise en bouteille. L'ensemble des infrastructures (pressoir, cuves....) aura été préalablement purifié à l'eau claire (elle font l’objet de trois bains rituels successifs d’eau froide, de 24 heures chacun).


Le maitre chai du domaine reste néanmoins le chef d'orchestre de la production du dit vin cacher.

Enfin, Seuls les additifs naturels, dont le rabbinat assure les contrôles, peuvent être utilisés dans l’élaboration d'un vin cacher, ce qui exclut évidement, les adidtifs de types : sulfates, conservateurs, acide citrique, colle de poisson, gélatine, etc...

Afin de garantir que l'ensemble du processus de production respete les critère de la cacheroute (règles cachères), des plombs sont posés par les shorim sur les cuves, par exemple.

Espérant apporter quelques lumnières sur le vin cacher versus le vin dit normal.


A très bientôt,

3 commentaires:

Wine Lover a dit…

"Quelle différence entre le vin cacher et le vin "normal" ?"
La question suppose que le vin cacher n'est pas un vin normal. Rien de moins correct. A part parfois quelques substitutions de produits, et même pas tous ceux cités dans l'article, qui n'enlèvent rien à la qualité ni au goût du vin, le vin cacher est absolument identique au vin non cacher. Seul son mode de "fabrication" répond à des impératifs différents.
Certains vins cachers sont même parfois meilleurs que leur équivalent en non cacher. Peut-être un petit coup de pouce du ciel !!!

Anonyme a dit…

Bonsoir,


En effet, le vin cacher est parfois meilleur que le vin non cacher :) Un don de D. Et mis à part quelques subtilités liées à la production, peu de choses ne les différencie. Je vous l'accorde. Si vous relisez mes propose, je précisais en introduction que je répondais à une question telle qu'on me l'avait posée, en prenant soin de mettre entre guillemet le mot normal. Mon article précise par ailleurs que je ne prétends pas apporter une réponse exhaustive mais "simple et claire".
Tout ceci dit, je suis heureux de voir que le sujet soulève commentaires... J'apprécie donc les votre et vous propose de m'apporter vos lumières si vous le souhaitez ? Mes coordonnées : marcbenchemoul@yahoo.fr

michele a dit…

merci beaucoup. Tu nous a rempli une soirée pleine de doutes. Shalom. Mic et Franoiset

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